Ce tableau date du XVIIIe siècle. Il n’y a pas de date précise et on ne
connait pas le nom du peintre donc on suppose qu’il n’était pas vraiment
célèbre. Nous avons seulement pu distinguer sur le tableau le nom de la femme: Bonne de Pons, ainsi que le nom de son mari et les fonctions de celui-ci (il était au srvice du Roi). Avoir son portrait était preuve d'un statut social élevé.
Au XVIIIe siècle, certaines femmes aristocratiques tiennent des Salons. La qualité des invités témoigne de leur influence sociale. Pour accéder à un Salon, il fallait soit être invité par le maître ou la maîtresse de maison, soit être présenté par un habitué, ou bien encore être muni d’une lettre d’invitation ou de recommandation. Une fois que vous êtes nommé invité, vous l’êtes en principe pour toujours. Se rendre dans un Salon est un rituel, c'est-à-dire qu’un jour est désigné dans la semaine où vous êtes invité au Salon.
Dans ces grandes maisons aristocratiques, il y avait des tables de jeux,
des gravures, des tapisseries, des tableaux et portraits. Le style Néoclassique
dominera de plus en plus. En peinture, les sujets sont inspirés de la mythologie
ou de l’histoire Antique.
Le café et le thé sont à la mode dès la deuxième moitié du siècle. Le
souper est offert généralement après 22 heures. La femme aristocrate se devait
d’être rondelette, elle doit donc beaucoup manger. La nourriture, pour les
riches, était abondante et souvent grasse et sucrée avec beaucoup de gâteaux.
This 18th century painting is a portrait of the wife of a certain
Michel Sublet D Heudecourt who was “Grd Louvetier de France Gr de Fontainebleau
Cher des orders du Roy” (according to the inscription on the work).
We have no date and we don’t know the painter’s name so he was probably not
famous. The woman whose portrait it is undoubtedly had asked for a portrait of
herself to hang in her town or country house; it was a means of showing her wealth
and high social status.
In the 18th century, it was the ultimate ambition of certain aristocratic
women to hold a Salon. The reputation of their guests testified to the social influence
of these women. One went to a Salon on the days the hostess designated for one.
The interiors of town houses were richly decorated and spacious. There was
much furniture, including games tables. There were prints, tapestries,
portraits and paintings. The Neoclassical style came to dominate; themes were
inspired by the mythology and history Antiquity.
Dinner was offered to the Salon guests after 10 pm. It could include
“foie gras”, truffles, crayfish, oyster, morels and sweetbread. Here were other
luxury foods such as sugar cane, salt and potatoes. Food for the wealthy was
abundant and refined, fattening and sweet. There were cakes, jams and compotes,
candied fruit jellies, and meringue, etc. New product included Camembert and cream
cheese, brandy wine, pineapples, and noodles. Coffee and then tea became all
the rage from the 1850s on. Large dining rooms appeared. Tables became oval or
round. The kitchens of aristocratic residences needed many workers. The woman
in the portrait seems well-fed; being skinny was not seen as attractive at the
time.
The woman’s appearance is typical of the period: a brightly colored dress,
pale and powdered skin, curly hair (probably a wig, which was normal).
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