Alphonse Cornet est né
le 24 Février 1839 à Riom (Puy-de-Dôme). Assez tôt il prend goût
au dessin et se donne rapidement les moyens pour réussir. En 1854,
il est à Paris. En 1860, il participe à la restauration du château
de Fontainebleau. En 1883, il complète la décoration du château de
Bonne Fontaine, et en 1897 celle de l'Eglise d'Antrim. Jusqu'à la
fin de sa vie, il a pratiqué la copie et apparaît comme un exemple
de la tendance éclectique, caractéristique du 19e
siècle. Il mourut en 1898.
Alphonse Cornet, dont le travail reflète les goûts et les tendances de la seconde moitié du 19e siècle, couvre tous les genres, mais ne crée pas un univers qui lui est propre.
La prise de Delphes
a été créée en 1885 par Alphonse Cornet quinze ans après la
défaite contre les Prussiens pour se rappeler des moments glorieux
de nos ancêtres car les gaulois étaient des conquérants et des
guerriers fiers. Les Gaulois jouent également un rôle de propagande
à cette époque, teintée de patriotisme.
Nous pensons que cette
œuvre est une très bonne expression de la façon dont se passait la
guerre au temps des gaulois avec toutes les croyances qui étaient
importantes. Nous trouvons impressionnant les contrastes entre les
Gaulois : un qui a peur et qui s'enfuit, un autre qui s'occupe des
personnes qui sont blessées ou mortes, et un dernier qui fait face
aux dieux comme s'ils étaient mortels et inoffensifs.
Dans le centre de
l'image, trois personnages sont représentés comme des dieux,
surpuissants, ou comme des fantômes, inoffensifs. Tous les trois
sont habillés comme des guerriers avec des armures et casques et
sortent du temple sacré de Delphes. Le personnage central semble
être Zeus, le dieu du tonnerre ; on peut distinguer ses signes
distinctifs qui sont le sceptre qu'il tient dans sa main gauche et
l'éclair qui sort de son corps. Athéna, en haut du sceptre de Zeus, est la déesse de la
sagesse et de la guerre, reconnaissable par son casque et sa
lance. Les personnages de chaque côté de Zeus sont difficiles à identifier...
Les guerriers gaulois sont facilement identifiables: leurs poitrines sont nues, ils portent des vêtements de fourrures. Celui de gauche fuit devant la puissance des dieux et semble terrifié par les dieux qui sortent du temple, celui du milieu qui est à genoux devant un homme mort ou gravement blessé, et celui de droite qui fait face aux dieux et même les provoque en brandissant la tête d'un homme décapité.
Au pied des Gaulois, un homme barbu et presque nu, peut-être l'un des prêtres du temple, est couché et semble terrifié par cette apparition. Ce tableau symbolise également la décadence grecque, un grand empire défié par des barbares.
On peut également voir
un certain nombre d'armes sur le sol.
On voit clairement une
diagonale, qui part du haut de l'éclair jusqu'au bras de l'homme
tenant la tête décapitée, séparant le monde divin du monde
humain.
Les couleurs foncées et les dieux fantomatiques donnent une atmosphère lugubre...
Photos P Mathiaux with kind permission Musée Mandet
Alphonse
Cornet was
born on February
24th 1839 in Riom
(Puy-de-Dôme, France).
He started drawing early. In 1854 he
was in Paris and
in 1860 took part in
the restoration
of the castle of Fontainebleau.
In 1883 he
completed the
decoration of Bonne Fontaine castle, and in 1897 he completed the
decoration of Antrim
Church. Until the
end of his life,
he made copies of other works
and is an
example of the
artistic eclecticism of the
19th
century. He died in
1898.
Alphonse
Cornet's work
reflects the
tastes of the
second half of
the 19th
century and covers
all genres,
but does not create
a universe of
its own.
The Plunder of Delphi dates from 1885, fifteen years after the French defeat against the Prussians. The painting is a reminder of the glorious moments of our ancestors the Gauls who were conquerors and proud warriors. This patriotic painting is a work of propaganda.
We believe this work is a very good expression of how wars were fought during the times of the Gauls, showing the beliefs that were important at the time. The contrasts between the Gaulish characters is impressive: one is afraid and runs away, another helps the injured or dead, and the last faces the Gods as if they were mortal and harmless.
In the center of the image, there are three powerful but ghostly gods. All three are dressed as warriors with armor and helmets and are leaving the sacred temple of Delphi. The central character is Zeus, the god of thunder; his distinctive signsare the scepter he holds in his left hand and the lightning bolts coming from his body. On top of the sceptre is Athena, goddess of wisdom and war, recognizable from her helmet and spear.
The Gaulish warriors are easily recognizable: they are bear-chested and they are wearing animal furs. The one on the left flees from the gods coming out of the temple. The middle one is kneeling before a dead or seriously injured man. The right one is defying the gods by brandishing a head.
At the foot of the Gauls, a bearded and almost naked man, perhaps one of the priests of the temple, is lying down and seems terrified by this apparition. This picture also symbolizes Greek decadence, the conquest of a great empire by barbarians.
There are a number of weapons lying on the ground.
We clearly see a
diagonal, which starts from the top left down to the man holding the
decapitated head, separating the divine and the human worlds.
The dark colors and the ghostly Gods create a gloomy atmosphere...
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